Sommaire

Loupe pour malvoyant : quels outils pour quels usages?

Un point complet sur l’offre de loupes à destination des personnes déficientes visuelles.

La loupe pour malvoyant est l’accessoire naturel des personnes dont la vue se dégrade fortement. Mais derrière ce nom générique se cache une grande diversité de matériels disponibles.

Face à ce maquis d’aides techniques, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver et donc de faire le bon choix. 

Il est encore plus difficile de choisir le bon moment pour s’équiper : soit trop tôt, et l’on a du mal à anticiper sur l’évolution de la pathologie visuelle, soit trop tard et l’on est sidérés par la perte visuelle et en difficulté pour se mettre en posture de recherche et d’apprentissage d’un outil. 

Comment se repérer dans ce maquis? À quel moment s’équiper? 

Ce guide, façonné par notre Conseil Médical et Scientifique, nos experts de la communauté de malvoyants et de non-voyants de Hypra, vise à vous donner des repères et des critères essentiels de choix sur les meilleurs outils et accompagnements en fonction de votre profil. 

Ce guide est organisé thématiquement autour des activités que vous souhaiterez continuer à réaliser à domicile, à l’extérieur, des usages les plus élémentaires (lire, écrire) aux plus avancés (se déplacer, s’instruire, faire ses démarches en ligne).

Quelle loupe pour malvoyant m’aidera le mieux à domicile?

Commençons par analyser les activités quotidiennes à domicile et l’impact de la loupe pour malvoyant sur leur faisabilité.

À chaque malvoyant, la loupe qui lui convient.

Commençons par analyser les activités quotidiennes à domicile et l’impact de la loupe pour malvoyant sur leur faisabilité.

Pour lire et écrire sur du papier : la loupe optique est très limitante

À la maison, l’une des tâches les plus fréquentes est la lecture et l’écriture sur des documents papier (magazines, formulaires). Pour de tels usages, très vite, les loupes optiques manuelles sont très limitées. C’est pourtant ce que beaucoup d’opticiens basse-vision vous proposent en premier du fait de leur partenariat avec Eschenbach ou Essilor qui leur mettent gratuitement à disposition. 

Il faut suivre ce que l’on écrit tout en tenant le stylo, promener le matériel sur la page, ce qui peut rapidement devenir fatiguant et inefficace selon sa vue et son stade de dégradation. D’autant que la qualité de vision qu’elle apporte ne saurait permettre une lecture dans la durée, du fait des manipulations nécessaires et de l’apport correctif qu’elle représente. 

Vous serez vite déçu, donc passez rapidement votre chemin, des solutions beaucoup plus modernes existent !

Pour lire un magazine, un livre ou un papier: pour la loupe électronique, une entrée de gamme suffit.

Les loupes électroniques sont sur le marché depuis une vingtaine d’années. Elles ont l’avantage d’être nomades et de proposer des modèles d’entrée de gamme relativement corrects. 

Elles présentent l’avantage de leur taille et de leur poids. Cela ne les empêche pas de disposer de fonctions par lesquelles votre document est affiché avec un traitement de l’image permettant de modifier sa couleur de fond, sa taille, voire la couleur de l’écriture, pour vous offrir le meilleur contraste. 

Leur intérêt est de pouvoir se déposer sur le document directement, mais vous pouvez y ajouter un plateau amovible ou fixe pour poser le document et le faire défiler plus facilement, comme vous le feriez avec un télé-agrandisseur. 

Les entrées de gamme sont accessibles financièrement mais de durabilité variable, cependant nous ne vous conseillons pas d’investir dans du haut de gamme. Le service qu’elles vous apportent consistera essentiellement dans la lecture seule d’un document papier. Elles ne fonctionnent qu’un temps (en raison de l’évolution probable de votre vue) et pas pour de longs textes. 

Nous vous conseillons de privilégier des modèles avec un manche pour éviter la fatigabilité.

Ne fondez pas trop d’espoir sur un usage nomade, dans un magasin par exemple, même si cela peut vous dépanner pour regarder les prix. 

Certaines incluent désormais la possibilité de lire vocalement un document, se transformant en machines à lire portables. De telles fonctionnalités peuvent vous permettre de continuer à lire du papier imprimé quelle que soit l’évolution de votre vue, ou peuvent aussi s’utiliser au magasin. Mais cette fonctionnalité fait grimper le prix des loupes à des prix déjà prohibitifs par rapport à ce que des solutions moins chères proposent aujourd’hui.

Pour résumer, les loupes électroniques ont l’avantage d’être nomades, peu encombrantes, maniables à condition de disposer d’un manche, mais limitées dans l’autonomie qu’elles donnent (lecture seule). Nous vous conseillons, si vous voulez investir, de vous en tenir à de l’entrée de gamme.

Pour la mobilité et la lecture en toutes circonstances : les lunettes intelligentes?

Nous pensons que les lunettes Orcam corrigent les lacunes de la loupe électronique en offrant plus de mobilité, moins de fatigabilité au maniement (car elles sont accrochées aux lunettes), et plus de puissance de lecture. La fonctionnalité de pointage a beaucoup progressé et plusieurs membres de la communauté d’Hypra s’en disent satisfaits. 

ORCAM est donc une mini machine à lire portable qui permet de lire des courriers, des magazines, le programme télé, à condition bien-sûr à chaque fois qu’il s’agisse de caractères imprimés (les OCR ne reconnaissent pas l’écriture manuscrite, même si des travaux de recherche existent à ce propos). 

En revanche, les avantages de mobilité de Orcam apparaissent limitées : la fonctionnalité de reconnaissance faciale reste soumise au fait d’avoir pré-rentré le visage de la personne dans l’appareil, fonctionne difficilement et peut devenir pénible dans un environnement de défilement rapide de visages comme une fête. Par ailleurs, la lecture du nom des rues reste très théorique dans la mesure où il est nécessaire au préalable de savoir d’abord pointer vers le panneau en question et à une distance de moins de 2 mètres, ce qui rend la chose infaisable dans de nombreux cas.

Pour lire les écrans, ORCAM n’est pas le bon outil, même s’il peut parfois dépanner. Privilégiez pour cela un lecteur d’écran intégré que vous retrouverez par exemple dans une Machine à Accès Universel. Enfin, si vous utilisez un vélo d’appartement (ou un autre objet domotique d’intérieur), assurez-vous qu’il soit connecté pour que vous puissiez vocaliser ou adapter l’affichage depuis votre smartphone. 
C’est une solution qui fait mal au porte-monnaie, mais qui propose un vrai apport au quotidien. En cas de difficultés de financement, consultez notre guide dédié.

Pour lire et écrire sur du papier : le télé-agrandisseur est une solution onéreuse et encombrante.

Le télé-agrandisseur est une solution que beaucoup d’opticiens en basse-vision proposent et qui reste appréciée des publics âgés de plus de 60 ans parce qu’il donne le sentiment là encore de pouvoir continuer à reposer sur une lecture et écriture papier. 

Les fabricants ont beaucoup fait évoluer leur taille et leurs fonctionnalités ces dernières années. Les plus récents incluent même une fonctionnalité de retour vocal, pour vous faire lire oralement un document imprimé difficile à voir, tout en visualisant les images. Par exemple, le ClearView Speech offre un affichage à la fois grossi et en couleurs adaptées à votre vue ainsi qu’un système de reconnaissance de caractères et de retour vocal. 

On notera toutefois que ce type de matériel coûte en moyenne plus de 3000€ et peut s’avérer vite encombrant dès lors que sa vue ne permet plus de profiter de ses fonctions d’agrandissement. D’autant qu’il faut être très prudent vis-à-vis de l’idée que plus le zoom est puissant (jusqu’à un facteur de 100) et l’écran immense (jusqu’à 40 pouces), plus la personne pourra l’utiliser longtemps. En effet, non seulement toutes les pathologies ne s’y prêtent pas, mais même celles qui s’y prêtent n’en tirent pas forcément avantage. 

D’une part, si votre champ visuel est restreint, un grand écran et de gros caractères rendront la recherche de contenu fastidieuse et fatigante. D’autre part, si le zoom reste une bonne solution pour vous, vous remarquerez très vite que vous ne pouvez pas en abuser. Au-delà d’un facteur de 10, les caractères sont trop gros, la lecture devient extrêmement fastidieuse. Rares sont les bénéficiaires qui utilisent un grossissement dépassant ce facteur quand ils doivent lire un long texte.

Certaines personnes n’en ont donc un usage parfois que pendant quelques mois ou quelques années car leur vue se dégrade assez rapidement, conformément aux courbes connues de dégénérescence visuelle progressive. C’est donc un outil à privilégier pour les cas de dégénérescence lente (comme pour la DMLA sèche ou atrophique).  

Quoi que vous dise votre opticien en basse-vision (“il n’y a que deux boutons, c’est un jeu d’enfant”), notez que son usage demande toujours un accompagnement à la prise en main, même minime et que cela est normal (comme le montre l’exemple de Denise dans cet article). 

Notre conseil est donc : privilégiez cet équipement en cas de dégénérescence très progressive (DMLA sèche avec injections). 

Notre second conseil vise là aussi à vous faire considérer la dématérialisation de votre activité de lecture et d’écriture : un clavier d’ordinateur, une suite logicielle adaptée à la basse-vision, une synthèse vocale et une fonctionnalité “machine à lire” feront beaucoup plus à terme pour votre autonomie que le télé-agrandisseur! 

D’autant qu’aujourd’hui livres audios, journaux, magazines, recettes, programmes télé, tout cela peut s’accéder depuis son smartphone ou son ordinateur ! La Machine à Accès Universel comporte par exemple un lecteur de livre audio de type DAISY. Oubliez en revanche les tablettes, même celles de la marque Apple, elles ne sont vraiment pas pensées pour l’accessibilité numérique.

Avec l’offre d’abonnement, flexible et sans engagement, recevez la Machine à Accès Universel en prêt chez vous, doublée d’un accompagnement illimité par un médiateur numérique spécialisé dans la basse-vision, pour 89,40 euros par mois. Ce professionnel personnalisera votre outil pour vous, vous accompagnera pas à pas en tandem à distance à la fois dans le cheminement vis à vis de votre handicap et de votre maîtrise du numérique

Pour lire un livre papier : la machine à lire?

Si vous êtes grand lecteur de livres, certains distributeurs ou fabricants vous proposeront un outil qu’ils appellent “Machine à Lire” tel que Narratelis. Vous pouvez poser le livre sous la capot de la machine ou importer des livres en format MP3 par clef USB. 

Le seul avantage par rapport à une Machine à Accès Universel tient au fait que le scan des livres est un peu plus simple à réaliser que sur une imprimante-scanner tel que fourni avec la M.A.U. Mais il s’agit toujours de faire du page par page ce qui est très fastidieux et au fond inadapté… De plus en plus de livres sont aujourd’hui accessibles en version numérique, alors pourquoi ne pas y accéder de cette façon? 

Les lecteurs DAISYS permettent en outre une navigation structurée dans l’ouvrage, de chapitre en chapitre, de page en page. 

Et si le numérique vous fait peur, dites vous que c’est parce que vous n’avez pas encore rencontré de médiateur numérique (un professionnel de l’accompagnement humain et de la pédagogie), qui saura vous mettre à l’aise. Il en existe des spécialisés dans la basse-vision. 

 

Au sein du domicile, la loupe pour malvoyant doit être complétée par d’autres aides techniques

En dehors de la lecture et de l’écriture, la loupe pour malvoyant s’avère souvent non optimale, et il vous faudra solliciter d’autres aides techniques.

Pour se repérer au sein du domicile, la loupe ne suffit pas 

On a souvent besoin, chez soi, de sa vue pour identifier un produit, ranger ses documents voire organiser sa penderie, organiser son espace, bref, se repérer. Dans ces situations, la loupe ne peut pas aider sans que l’environnement soit lui-même adapté au plan de l’éclairage et de son ergonomie. Pour les personnes ayant des difficultés avec la loupe, elles pourraient apprécier l’utilisation de ce dispositif. 

Ce type de technologie, vendu sous forme d’un stylo ou via les téléphones mobiles adaptés ou lecteurs dédiés, permet d’enregistrer oralement le contenu d’une pochette, la nature d’un vêtement, etc et de coller l’étiquette dessus. Puis, en repassant l’appareil sur ladite étiquette, elle énonce ce dont il s’agit. Les blogs de malvoyants en parlent beaucoup depuis des années.

Cette technologie peut s’utiliser avec un Smartvision 2 de chez Kapsys, demandez conseil à un médiateur numérique de chez Hypra pour en savoir plus. 

Pour lire un écran, loupes et lunettes intelligentes ne suffisent pas 

Pour les écrans d’ordinateurs, nous avons dit plus haut que les lunettes intelligentes ou les loupes électroniques ne sont pas adaptées, même si elles peuvent parfois dépanner, il ne faut pas compter dessus. 

Pour la télévision, on remarquera tout d’abord que nombreuses sont les solutions permettant désormais de la regarder à l’aide de son ordinateur. En le branchant à votre téléviseur, vous profitez de la qualité de votre écran et des outils installés sur l’ordinateur pour mieux voir le contenu multimédia des chaînes de télévision ou des sites de vidéos. Cela donne à l’ordinateur un nouveau cas d’usage intéressant. 

Bien sûr, il ne pourra pas lire oralement les sous-titres, mais il pourra peut-être les afficher plus facilement pour vous. Si vous avez besoin d’un retour vocal pour une description des images, nombreuses sont les solutions d’audiodescription sur les DVDs voire sur les films télévisés. 

 

Une loupe pour malvoyant facilite-t-elle ma vie à l’extérieur?

Qu’en est-il maintenant de l’apport des loupes pour malvoyant lors de vos déplacements?

Oui, en combinant des appareils nomades

Pour lire des panneaux : le monoculaire est idéal

La plupart des dispositifs présentés jusqu’ici ont été conçus pour faciliter votre vision de près. Il en existe assez peu pour soutenir votre vision de loin. Retenez que les lunettes intelligentes de type ORCAM ont une distance de lecture de quelques mètres tout au plus.

Pour la lecture d’affiches, de panneaux de signalisation ou autres, les seuls matériels plébiscités par nos utilisateurs sont les monoculaires. Portables et de prix abordable, ils apportent le grossissement nécessaire à une lecture de loin, pour autant bien sûr que votre vue le permette encore après correction. Ils peuvent même se combiner à des lunettes correctives de votre vue. Demandez conseil à votre opticien basse-vision ou à votre ophtalmologiste.

Pour lire des étiquettes : la loupe électronique peut aider

Une fois à destination, comment lire les étiquettes dans les magasins ou les boîtes des produits en rayon ? Les opticiens proposent pour cette tâche des loupes électroniques portables telles que la loupe de poche Mobilux Digital Touch HD avec son écran de 4.3 pouces. Ce type de matériel combine la puissance du retraitement d’images et les avantages d’un objet compact et transportable, sachant que vous pouvez opter pour des écrans un peu plus grands. Les loupes de type Clover sont un peu plus chères, mais leur manche un peu plus long semble assurer une ergonomie un peu supérieure. 

Pour me déplacer : la loupe ne suffit pas

Par contre, la loupe électronique ne facilite pas le déplacement, notamment parce qu’elle ne rend pas possible la lecture des panneaux et de la signalisation. Pour se déplacer, si le monoculaire ne suffit plus, il vous faudra vous appuyer sur les applications GPS du téléphone qui  vous permettront de faciliter votre orientation. Bien sûr, elles ne vous aideront pas à détecter les obstacles d’un parcours, qui impliquent de se déplacer à l’aide d’une canne ou d’un chien

Le Smartvision 2 de Kapsys apporte des fonctions alliant mobilité et accessibilité. Équipé d'un GPS, d'une loupe électronique et d'un OCR, il permet de lire des documents écrits en tous lieux, de lire des étiquettes électroniques et des QR Codes pour repérer ses objets à partir de l'appareil photo du téléphone. Doté d’un retour vocal, il associe ainsi la puissance potentielle d'un téléphone en matière de multitâches et la commodité des aides techniques à la lecture de près dans de bonnes conditions.

Assister à une conférence ou un cours demande des outils puissants

Enfin, nous avons souhaité aborder la situation des cours ou des conférences. Dans ce cas particulier, l’utilisateur n’est pas chez lui mais a besoin d’une aide à la vision de loin pour lire un écran éloigné, des slides ou autre, et le monoculaire ne suffit pas pour y parvenir, d’autant plus s’il veut prendre des notes confortablement.

Le télé-agrandisseur transportable est peu nomade mais puissant

Le premier équipement suggéré par les opticiens est le télé-agrandisseur transportable. Appareils pliables, ils sont ainsi plus ergonomiques et dotés d’un zoom puissant et de possibilités étendues d’aménagement de l’affichage. Leurs écrans sont d’une taille comparable à celle d’un ordinateur et ils sont mobiles, si bien qu’ils peuvent aider à fixer un objet situé devant soi. On peut par exemple citer le Mezzo vario, entre autres solutions. 

La Machine à Accès Universel couplée au téléphone permet de couvrir tous les usages scolaires ou académiques

Toutefois, certains étudiants ont rapporté que ce mécanisme devient encombrant, car ils doivent alors utiliser des outils de prise de notes, un téléagrandisseur et les livres ou documents de travail. Ils ont donc opté pour la Machine à Accès Universel, qui permet dans une solution compacte de réunir tout ce dont ils ont besoin.

Couplée à la caméra d’un téléphone portable, elle leur permet de voir de loin le tableau ou l’écran des diapositives, voire d’enregistrer dans l’ordinateur une photo de ce qu’ils voient. Cette visualisation leur permet d’afficher les éléments dans de bonnes conditions visuelles, l’appareil apportant des fonctions de retraitement des couleurs et de zoom sur un écran mat et de 15 pouces, mais aussi de conserver les éléments importants pour y revenir chez eux.

Parallèlement, un simple raccourci clavier leur permet de basculer dans leurs notes, prises au kilomètre ou dans un traitement de texte, afin de conserver une trace écrite de ce que dit l’enseignant.

Enfin, s’ils doivent utiliser un document sur papier, ils peuvent le numériser instantanément et le visualiser avec leurs paramètres d’affichage adaptés, voire l’écouter vocalement à l’aide d’un casque. L’intérêt du dispositif est que dans tous ces cas, ils peuvent stocker ce qu’ils écrivent, photographient ou numérisent, et y associer potentiellement la recherche Internet en cas de besoin de ressources complémentaires ou la messagerie pour que l’enseignant leur envoie une version numérique de son texte (et le lui renvoyer une fois complété).

La Machine à Accès Universel allie ainsi la souplesse de l’ordinateur et les fonctions utiles des loupes pour malvoyants, en s’appuyant sur la caméra du téléphone mobile, dont on sait que la qualité est aujourd’hui suffisante pour zoomer et voir des éléments relativement éloignés, contrairement aux webcams.

Avec le programme d’abonnement, recevez la Machine à Accès Universel et un accompagnement illimité à son appropriation et à sa maintenance tout au long de sa vie, dispensé par des professionnels de la médiation numérique plaçant l’humain au cœur de leurs interventions. Vous serez soutenus depuis chez vous, pour un maximum d’adaptation à votre contexte.

Prévenir pour ne pas subir

En conclusion, nous vous conseillons bien-sûr de toujours anticiper une évolution défavorable de votre vue pour être prêt à tout et ne pas rester sous la sidération d’une perte brutale de la perte d’autonomie. Même les pathologies dites lentes d’évolution (DMLA sèche par exemple) évoluent parfois plus vite qu’on ne s’y attend. 

Songez que cela arrive fréquemment car les premières complications visuelles en amènent souvent d’autres et l’ophtalmologiste ne vous prépare que rarement à ce qui va vous arriver… Prévenir pour ne pas subir, voilà le mot d’ordre.

Ensuite, nos experts vous recommandent de choisir vos aides techniques en fonction de la question suivante : quelles sont les activités auxquelles je ne veux pas renoncer quelle que soit l’évolution de ma vue? 

Si votre budget est limité pour les activités que vous visez, pensez à des financements tiers, cet article fait le point sur toutes les solutions à votre portée : mutuelles, CPAM, MDPH, APA etc…

En cas de budget limité, privilégiez au plus tôt des solutions techniques fortement émancipatrices et accompagnées humainement par des personnes qui sauront comprendre votre handicap et ses manifestations psychologiques et votre mode d’apprentissage. Évitez les “épiciers” d’aides techniques ou les commerçants pressés, ils vous livreront à vous-même face à votre appareil et cela vous mettra en situation d’échec.

Enfin, n’hésitez pas à prendre rendez-vous gratuitement avec un conseiller HYPRA pour faire le point sur vos besoins et échanger sur votre situation. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Aller au contenu principal